« Un boss d’enfer » d’Ophidia Baker

Victoria est la maladresse incarnée. Premier jour de travail en tant qu’assistante de direction de l’agence Phénix Web, et elle se fait surprendre à parler (de manière peu élogieuse) de son patron. Mais loin de s’en formaliser, Alexandre D’Enfer, alias le Cyclope, apprécie son franc parler ! Si son patron porte à merveille ce surnom, c’est parce que, derrière cette impressionnante barbe rousse et ses cheveux désordonnés, se cache un œil aveugle.

Il décide de l’embarquer avec lui, contre la promesse d’un généreux chèque, dans sa somptueuse maison d’enfance car des soucis familiaux requièrent sa présence. Victoria pense que son patron est un insupportable gosse de riche, mais elle accepte, sans réaliser dans quoi elle met les pieds. Entre un père détestable, un frère impoli et une sœur déprimée, Victoria n’est pas certaine de réchapper de ce manoir de l’enfer indemne. Si ce n’est pour Alexandre, dont le charme, contre toute attente, ne la laisse pas indifférente…

Je remercie Netgalley et les éditions BMR de m’avoir permise lire ce roman!

D’ordinaire, je ne suis pas attirée par les romances patron-employée car je ne suis pas une grande fan de ce trope. Pourtant, celle-ci a capté mon regard. Probablement grâce à sa couverture déjà, qui dans une ambiance hivernale met en avant un homme qui me faisait penser à l’acteur Alexander Ludwig qui incarnait Bjorn dans la série Vikings. Non pas que je sois une grande fan de l’un ou de l’autre mais cela m’a incité à en savoir plus sur ce titre, en plus de ce héro borgne en couverture d’une histoire romantique. Le résumé a fini par me convaincre car il m’a laissée espérer des dialogues savoureux. Et puis, j’ai bien aimé le nom du héro. Alexander d’Enfer pour un boss, y a moyen de bien s’amuser avec ce patronyme surtout quand celle qui lui fait face n’a aucun filtre et dit tout ce qu’elle pense.

Et je ne me suis pas trompée! Cette romance a répondu à toutes mes attentes, si ce n’est plus car elle s’est éloignée des codes de ce type de trope. Exit le patron arrogant et sûr de lui, qui souffle le chaud ou le froid, qui s’amuse avec l’attirance ressentie par son employée et qui la fait tourner en bourrique. Alexandre m’a beaucoup plu, tant pour sa gentillesse, sa prévenance, ses failles et son passé que je n’avais pas deviné au début. Quant à Victoria, elle m’a beaucoup fait rire! On peut dire qu’elle ne manque pas de courage et n’a pas honte de son franc parler même s’il la met parfois dans des situations embarrassantes. Si la familiarité s’installe très (trop?) rapidement entre nos deux héros, je n’ai douté à aucun moment de leur alchimie. C’est un très beau couple que j’ai pris plaisir à voir naître.

A l’humour se mêle une ambiance compliquée, tendue, la famille d’Alexandre n’étant pas particulièrement aimante et agréable. Les révélations la concernant sont bien dosées, la famille d’Enfer ayant pas mal de « cadavres dans le placard ». C’est peut-être d’ailleurs le seul reproche que je ferais à ce roman. A cause de ce cumul de drames, l’histoire manque pour moi de profondeur, de crédibilité parfois, et tous m’ont paru trop peu développés. C’est dommage car l’autrice aborde des sujets graves et j’aurais aimé qu’on s’arrête un peu plus longuement sur certains d’entre eux et sur leurs conséquences.

Ceci dit, ce petit bémol n’entache en rien mon ressenti global sur ce livre et je ne peux que t’encourager à le lire. Avec son atmosphère froide et sa petite touche de Noël, cette lecture correspond bien à la saison actuelle!

Auteur(e/s) : Ophidia Baker
Traduction : /
Editions : BMR
Nombre de pages : 368
Catégorie(s) : Romance
ISBN : #ISBN9782017207672

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