Dans un monde dévasté par une éruption solaire, une étrange épidémie se répand parmi les décombres, interdisant le moindre contact entre les hommes. Julia, Shawn et Mouette, qui n’avaient jusque-là rien en commun, tentent de survivre ensemble. Mais ils doivent rester sur leurs gardes coûte que coûte pour éviter les mauvaises rencontres : en particulier les survivants devenus agressifs depuis qu’ils ont été contaminés par un mystérieux virus. Très vite, Julia, Shawn et Mouette décident de fuir loin des villes. Mais la menace est là, présente partout… Leur cauchemar ne s’arrêtera-t-il donc jamais ?
Chronique écrite en avril 2017
Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions Magnard Jeunesse pour l’envoi de ce roman.
Encore faut-il rester vivants nous raconte l’histoire de 3 adolescents, Julia, Mouette et Shawn, et de leur chien Jasper, qui tentent de survivre dans un monde ayant basculé dans le chaos suite à une éruption solaire d’une puissance inattendue. Alors qu’une grande partie de la population a succombé aux radiations, les autres essayent de s’en sortir sur une Terre où l’anarchie et une mystérieuse épidémie règnent.
Malgré un pitch attirant, je n’ai malheureusement pas accroché à ce livre et la lecture de ses 250 pages m’a semblé très longue. Les personnages sont intéressants mais il est difficile de s’attacher à eux car tout va trop vite. 250 pages, c’est trop peu pour poser les bases d’une histoire et développer la psychologie de ses personnages et leurs relations. Tout est expédié et globalement j’ai trouvé qu’il y avait assez peu d’idées pour enrichir l’univers ainsi créé. Ça m’a plus fait penser à un « survival » qu’à un roman post-apocalyptique. Il n’y a quasiment pas de discussions sur ce qui s’est passé et peu de débat sur ce qui peut causer cette épidémie (avant la révélation). Les personnages vivent au jour le jour et ne se posent pas vraiment de questions.
J’aurais préféré que l’histoire démarre le jour de l’éruption solaire ou qu’il y ait plus de flashback. Cela m’aurait peut-être permis de mieux faire connaissance avec les personnages et de mieux comprendre leurs réactions et sentiments. Globalement tout est trop rapide et j’ai du mal à croire que les comportements de certains adultes aient pu changer comme ça en si peu de temps.
Je suis sincèrement désolée Anne Ferrier, mais je n’ai pas aimé votre nouveau roman… C’est dommage, parce que je trouve votre plume assez fluide et l’alternance entre les 3 narrateurs est bien maîtrisée et en accord avec le déroulement des événements. J’ai par ailleurs grandement apprécié que le lieu de l’histoire ne soit pas aux États-Unis, pays dans lequel nombre d’auteurs français placent leur histoire. Merci de ne pas avoir traversé l’Océan!
09/20
Auteur(s) : Anne Ferrier Éditions : Magnard Jeunesse Nombre de pages : 240 Catégorie(s) : Jeunesse, Science-fiction
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