[En bref] « B.O.A., tome 3 : Âmes insoumises » de Magali Laurent

Salut,

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du 3ème et dernier tome de la saga B.O.A. de Magali Laurent. Gagné fin 2018 lors d’un concours organisé par l’auteure à l’occasion de la sortie québécoise, je pensais le lire en avant-première. Mais j’ai pris du retard dans mon « programme » de lecture et je l’ai finalement entamé à peine deux jours avant sa sortie française, en mars.

Mais bon au vue de toutes mes sagas en cours, celle-ci n’aura quand même pas beaucoup traîné dans ma PAL. Découvert l’an dernier, le premier tome m’avait marqué par son univers original qui mélangeait mythe vampirique et dystopie. Je m’étais donc jetée sur le tome 2, lors de sa sortie française, que j’avais tout autant apprécié.

Alors, est-ce que j’ai également aimé cet opus final? Voici mon petit avis.

B.O.A., tome 3 : Âmes insoumises de Magali Laurent (15/20)

BOA_tome_3Malheureusement mon ressenti sur cette lecture est plutôt mitigé. J’ai passé un bon moment mais il y a plusieurs petites choses que je n’ai pas tellement apprécié ou qui m’ont déçu.

La première c’est que j’ai eu beaucoup de mal avec Oxana, ce qui est dommage étant donné que son point de vue est prépondérant dans ce tome. Je l’ai trouvé inconsciente, irréfléchie, stupide… et chiante! Encore plus que pendant les précédents tomes. Son côté tête brûlée qui ne me déplaisait pas jusqu’à maintenant a fini par me sortir par les yeux ici. Elle n’apprend jamais de ses erreurs et ne cessent de les refaire encore et encore. Ce qui m’a le plus gêné avec elle en fait c’est qu’elle a, je trouve, très peu évolué au cours de la saga. Cela finit enfin par arriver au milieu de ce 3ème tome mais pour moi, c’était trop tard. Je ne la supportais plus et son sort, quel qu’il soit, m’importait peu. 

Et cette aversion pour Oxana m’a au final empêché de profiter pleinement de l’intrigue concernant Cléo, qui était pourtant bien plus intéressante et primordiale, étant donné que c’est la seule à réellement tenter quelque chose. C’est elle qui aurait dû être mise bien plus en avant. Car son évolution au cours de la saga est flamboyante, car ce personnage reste fantastique et fort, malgré les épreuves qu’elle a subi, et car j’adore sa relation avec Denys.

Mais ma plus grosse déception est la disparition du point de vue de Kael. Un choix de l’auteure auquel je n’adhère pas du tout car ce personnage est pourtant captivant (avec Cléo et Denys, il fait partie de mes chouchous) mais surtout il apportait quelque chose d’unique à l’histoire de par sa condition de BOA. Je ne comprends pas : pourquoi lui avoir donné l’occasion de s’exprimer de nombreuses fois dans le premier tome pour au final le museler au fil de la saga. Un peu comme si l’auteure n’avais plu su communiquer avec ce personnage. Il ne disparaît pas pour autant de l’intrigue car il est souvent au côté d’Oxana mais l’unique chapitre de son point de vue, qui tarde sacrément à venir, m’a laissé un goût amer. Il y avait pourtant tant de possibilités avec Kael, tant de choses à faire avec lui! Quel dommage qu’il n’est pas été exploité comme il le méritait.

Le premier tome n’aura donc pas été détrôné et restera pour moi le meilleur de la saga. J’ai malgré tout, dans l’ensemble, apprécié cette conclusion, qui reste assez rythmée, même si elle est trop facile et même si le sort du reste du monde n’a pas été montré, élément sur lequel j’espérais avoir quelques réponses. Il est rapidement évoqué mais j’aurais aimé que ce point soit plus développé afin d’amener un peu d’espoir et montrer que Liberté n’est pas l’unique solution à la cohabitation entre humain et BOA. Bien qu’on les quitte l’esprit serein avec la conviction que la paix et l’égalité pourra enfin s’installer au sein de Liberté.

Quatrième de couverture : Les âmes saignent. Les cœurs réclament vengeance.
L’humiliation. Les tortures. La mort. Après avoir perdu ce qu’ils avaient de plus précieux, les immortels risquent de sombrer dans les méandres de la douleur. Ou de la folie.
Entre colère, résignation et impuissance, ils devront se battre pour survivre. La solidarité deviendra alors leur arme la plus redoutable. Et, pour trouver la paix, il leur faudra panser des plaies terribles, celles de leurs esprits tourmentés.
Malgré les cicatrices qui ne cessent de leur rappeler leur condition, l’espoir est-il encore permis ?
Tout est possible. Le combat ne fait que commencer…
Éditions : Éditions de Mortagne

Nombre de pages : 523
Catégorie(s) : Science-fiction, Young-adult

Mon avis sur les autres tomes de la saga :

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